James Lowder, Le Chevalier de la Rose Noire

Publié le par Xuihtecuhtli

chevrose.jpgComme les romans Mort d'un Sombre Seigneur et  Le Vampire des Brumes, Le Chevalier de la Rose Noire (1991) fait partie de la série Ravenloft, se déroulant dans le monde de campagne pour Donjons & Dragons du même nom. Il s'agit du deuxième volume du cycle, complétement indépendant du premier si l'on excepte l'univers en lui-même et un personnage récurrent.

 

L'auteur

 

L'auteur, l'américain James Lowder, s'était déjà illustré avec Crusade, un roman de la Trilogie des Empires, séquence se déroulant dans les Royaumes Oubliés et jamais parue en France. Il a ensuite écrit un certain nombre de fictions prenant pour cadre ces deux univers.


Histoire

 

Néanmoins, Le Chevalier de la Rose Noire ne début pas dans le demi-plan de l'effroi, cadre du monde de Ravenloft. Les premiers chapitres nous décrivent la vie du héros, Soth de Dargaard dans l'univers de Krynn, dans un autre monde de campagne, Lancedragon, fortement tourné vers l'épique. S'y retrouvent d'ailleurs les principaux héros des premières trilogies prenant place sur Krynn (où Soth apparaît, sous le nom de Sobert) : Tanis demi-elfe, Flint Tasslehoff le kender ou encore Kitiara, que le héros (ou anti-héros ?) souhaitera ardemment posséder.

 

Ayant envoyé son sénéchal Caradoc dans le monde des morts de l'univers de Krynn pour justement récupérer l'âme de Kitiara et s'unir à elle pour l'éternité, Soth est rapidement victime de trahison de la part de son serviteur. C'est alors qu'il tente d'arracher des indices à ce dernier que les brumes le submergent et l'emmènent en Barovie. Il y sera repéré par un Strahd von Zarovich - décidement indispensable à tous les premiers romans de la série - désireux de s'amuser avec un adversaire à sa hauteur, voire à l'occasion de s'en servir pour vaincre son vieil ennemi, le duc Gundar de Gundarak.

 

va débuter une aventure mouvementée où Soth rencontrera de nombreux compagnons allant de la nomade Magda au nain particulièrement cinglé Azraël Dak (d'ailleurs appelé à un grand avenir si l'on en lit les livres de règles de la troisième éditions de Donjons & Dragons). Le roman va, pour ceux connaissant bien l'univers, jusqu'à la création du Sithicus. Pour les profanes, je leur laisse le plaisir de découvrir ce dont il s'agit.

 

Critique

 

J'insiste sur le terme "plaisir" ; comme Le Vampire des Brumes, Le Chevalier de la Rose Noire fait montre d'une étonnante qualité au vu de ce à quoi l'on peut s'attendre pour ce type de roman. L'histoire est originale et le style de l'auteur, bien que probablement victime de charcutages à la traductions, prenant. La facilité et la rapidité de lecture ne font que s'ajouter au sentiment agréable que l'on éprouve en suivant l'histoire du seigneur Soth. A cela s'ajoute le fait que ce dernier, cas également rare dans les romans Donjons & Dragons, est un personnage au développement des plus intéressant ... et finalement très attachant malgré son caractère maléfique.

 

 

Publié dans romans

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article